Seconde partie de notre Top 2024. Le principe est toujours le même : nous nous sommes (N et moi) mis d’accord sur dix albums chacun qui nous ont marqué durant cette année. Nous n’avons pas poussé le vice à faire un classement, aussi nos coups de cœurs sont présentés par ordre alphabétique. Comme vous le verrez parfois nous sommes d’accord, parfois moins...Aujourd’hui la parole est donc au compère N...
AFORGOMON – Desperate Echo of Timelessness (Remparts Productions).
Dans mes tops j’aime bien glisser un album ou un groupe découverts par hasard et un inattendu. Pour le coup Aforgomon est un one man band originaire du Kazakhstan. Je l’ai découvert dans un podcast du Masque et l’Enclume. Il ne faut pas trop se fier à la pochette qui n’est pas très parlante mais j’ai vraiment beaucoup aimé ce black metal dépressif. Le disque est sorti sur le petit label français Remparts Productions.
L’avis de L. : « Bon ça commence bien, je ne connais pas du tout. Le style pratiqué pourrait me plaire. L’origine du groupe n’est pas banal, il faudra que je jette une oreille dessus ».
DAUþUZ – Uranium (Amor Fati Productions)
J’avais été un peu déçu par le dernier album des allemands de Dauþuz. Enfin déçu, le mot est un peu fort, disons moins surpris. Le groupe évoluant dans un black metal assez classique ayant pour thème l’univers de la mine, j’avais eu le sentiment que le groupe était en train d’épuiser le filon.
"Uranium" a balayé cette impression porté par une énergie radioactive et un chant de dément. Reste une question : que vont-ils pouvoir nous trouver pour aller plus loin encore ?
L’avis de L : « C’est vrai que le chant m’a beaucoup interpelé aussi, on a l’impression qu’il porte l’album. La musique m’a moins marqué pour le coup, elle est efficace mais sans vraiment sortir totalement du lot ».
DIABLATION – Irrévérence (Osmose Productions)
Je ne veux pas créer une guerre de clochers qui n’existe pas mais entre Diablation et Seth, cette année, ma préférence se porte clairement sur le groupe de Vicomte Vampyr Arkames. Du très bon black à la française, bien sombre avec des paroles bien écrites et une ambiance assez unique.
L’avis de L : « J’aime bien Diablation mais je trouve ce black metal un peu aride et un peu daté Pour le coup Seth m’a plus parlé. »
Chronique : https://www.utter-dark-webzine.com/chroniques/2176548_diablation-irreverence
DÖDSRIT – Nocturnal Will (Wolves of Hades)
Je ne suis pas forcément grand amateur de blackcore ou de blackcrust pour reprendre la terminologie de Metal Archives, mais Dödsrit c’est un peu différent. J’aime la rage que Christoffer dégage. Pour « Nocturnal Will », le groupe a pris un tournant plus heavy et mélodique tout en conservant son identité. Une évolution réussie et un album totalement abouti.
L’avis de L : « Bon celui là je l’aurais bien mis dans mon top également. J’ai mis un moment à me faire à l’évolution de la musique de Dödsrit sur cet album que j’ai trouvé moins énergique qu’a l’accoutumée ».
GORGON – For Those who Stay (Osmose Productions).
Quelle torgnole mais quelle torgnole cet album ! Simple, direct, efficace. Gorgon c’est un monument trop méconnu de la scène black hexagonal. Depuis que Chris a relancé le groupe, il n’a sorti que des bombes, ce dernier ne fait pas exception, il n’y a que des bons morceaux.
L’avis de L : « C’est vrai qu’il est vraiment bien cet album mis à part sa pochette peut-être...».
Chronique : https://www.utter-dark-webzine.com/chroniques/2205338_gorgon-for-those-who-stay
GRIFFON – De Republica (Les Acteurs de l’Ombre Productions)
Encore un groupe français qui a cassé la baraque cette année. Toujours aussi perfectionniste dans sa musique autant que dans son approche historique, Griffon a rajouté une bien belle ligne à sa discographie. Bien sûr le premier titre « L’homme du Tarn » est celui que beaucoup retiendront mais le reste de l’album est largement aussi excellent. Griffon a cloué bien des becs cette année, une reconnaissance amplement méritée.
L’avis de L : « Clairement le groupe a franchi un pallier, « L’homme du Tarn » est un des meilleurs titre sorti cette année. Je ne suis pas toujours fan de cette partie de la scène mais là il faudrait être sourd pour affirmer qu' on est pas sur du très très bon ».
HORNA – Nyx (World Terror Committee)
Un top 10 sans black metal finlandais cela aurait fait un peu tache. J’ai longuement hésité avec le dernier Förgjord, autre groupe que j’apprécie beaucoup. Il y a eu aussi Bythos, Aethyrick ou encore le dernier Satanic Warmaster. J’ai néanmoins fini par choisir « Nyx » de Horna car il m’a soufflé et étonné à la fois.
Chronique : https://www.utter-dark-webzine.com/chroniques/2169381_horna-nyx-hymnejae-yoelle
L’avis de L : « Je ne suis pas très fan de Horna et de la scène finlandaise en général mis à part les groupes un peu pagan comme Havukruunu, je n’ai pas écouté cet album, je ne peux donc rien en dire ».
PÂLEFROID – L’appel (Antiq Label)
Probablement un des albums que j’ai le plus écouté cette année et pourtant le vinyle ne m’est parvenu il y a pas très longtemps. Un peu comme pour Diablation on est sur une forme de black à la française mais davantage porté sur le côté médiéval et épique. Un peu comme pour Gorgon ce qui est très plaisant c’est la capacité à composer des morceaux qui ne se perdent pas en complexité et vont droit au but. Excellent !
L’avis de L : « Je ne connais que de nom, un de plus à rajouter à la liste d'écoute.».
SPECTRAL WOUND - Songs of Blood and Mire (Profund Lore Records).
En matière de black nerveux et cadencé, Spectral Wound c’est une valeur sûre. Le méfait précédent des canadiens de Profund Lore Records ne m’avait pas totalement convaincu à l’exception de quelques titres. Ce n’est pas le cas de « Songs of Blood and Mire » pour lequel l’accroche a été immédiate, durable et intégrale. Là encore un groupe qui ne réinvente pas forcément la poudre du black metal mais qui sait rudement bien s’en servir !
L’avis de L : « Un très bon album effectivement, je l’aurais volontiers mis dans mon top également. »
WINTERFYLLETH – The Imperious Horizon (Candlelight Records)
Décemment je ne pouvais pas mettre de côté ce bijou. J’aime énormément Winterfylleth, sa musique m’a toujours transporté. « The Imperious Horizon » ne fait pas exception, je trouve même que le groupe est allé encore plus loin que d’habitude en termes de compositions et de son. Tout est magnifique sur cet album de l’artwork à la reprise de Emperor. Winterfylleth c’est un peu mon petit chouchou.
L’avis de L : « Une belle sortie même si je trouve que le groupe commence à se répéter un peu : une pochette avec une montagne, un black épique et mélodique. Bon en même temps, les Anglais ont trouvé leur univers, ils n’ont pas de raisons d’en changer ».
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